Comprendre.

Ce qui épuise n’est pas l’excès.

C’est l’absence de seuil.

Quand tout reste accessible, rien ne se termine vraiment.

La plupart des réponses actuelles misent sur la discipline, les outils ou l’optimisation.
Elles traitent les symptômes. Ici, le regard porte sur le mécanisme.

Trois mécanismes qui usent

1) La continuité

L’absence de début et de fin transforme chaque action en dette ouverte. La possibilité permanente de vérifier, répondre ou corriger empêche la clôture.

Fatigue diffuse, difficulté à terminer, repos incomplet.

2) La visibilité

Quand tout peut être vu, évalué ou rejoué, une tension s’installe. Même sans publication, l’hypothèse du regard pèse.

Autocensure, vigilance constante, besoin de contrôle.

3) L’interruption

Un flux continu l’emporte presque toujours sur une intention ponctuelle. Chaque micro-rupture fragmente l’attention, même brève.

Dispersion, irritabilité, perte de profondeur.

Ce que nØm change

nØm propose

  • Le rétablissement de seuils clairs (temps, lieux, usages).
  • Une réduction de la surface d’exposition, sans logique de rupture totale.
  • La possibilité de clôturer, donc de relâcher.

nØm ne cherche pas

  • À moraliser les usages.
  • À multiplier les techniques ou routines.
  • À opposer modernité et retrait.